Riders: James Weston, Thomas Caillard, Julien Rocchisiani, Alexis Desolneux, Maxime Bonfil, Dimitri Ivanov, Alex Dropsy, Nicolas Cambon, Jérôme Gauthier.
En bonus: Christophe Canitrot, Dan Montoya, Thomas Noyer, Sebastian Grubinger, Alex Baret et aussi des images d'un road trip VANS datant de 2001, des Vibrations Urbaines 2003, de la Backyard Jam à Bornemouth (2004), des Twenty Jams 2004 et 2005
Alexandre Baret, www.fatbmx.com, november 2005: It took 4 complete months to edit the DVD, very long but very exciting. I had 112 dv-tapes of footage for the DVD and this was what took most of my time. The DVD is free because we didn't have enough money to pay the music rights to sell the DVD. It was less expensive to not sell the DVD and pay the music because when you don't sell, you pay less for the music (in France). The people need to ask the TWENTYbikes distributors or local shop to find the DVD, or they can contact us directly and we will help the people to have one.
Ptit_Seb, destroyteam.free.fr, novembre 2005: Véritable petite bombe dans le milieu du bmx français, l'arrivée du DVD twenty était devenu un événement très attendu, que ce soit dans toutes les avant premières qui ont eu lieu depuis le début de l'été à travers la France, mais surtout dans sa version finale spécialement étudiée pour les canapés de salons et les journées pluvieuses. Première remarque importante, le DVD est totalement gratuit. C'est ce que vous pourrez lire en premier en visionnant la galette. Deuxième remarque, se procurer le DVD est un long périple difficile dans lequel je vous souhaite bonne chance !
Le programme de ce DVD n'est pas très compliqué, vous retrouvez une part sur chaque rider du team...quand vous connaissez la qualité du team, vous comprenez direct...
L'intro débute sur une musique stylée épique qui en jette grave. L'apparition du gros logo TWENTY fait en général son effet, notamment lors des avant premières ! Histoire de refroidir direct, ça commence sur de belles boites qui font plutôt mal à voir, puis la zik s'accélèrent encore et ça part sur des séquences présentant les riders. Les séquences s'arrêtent juste avant que les riders n'effectuent leurs tricks, ce qui frustrera pas mal d'entre vous. Bien joué Mr Baret !
Heureusement le festival de tricks débute avant que vous décidiez de jeter votre télé par la fenêtre. Et là crack ça fait mal au yeux, même qu'à la fin, le monsieur, lui, il casse sa télé en la jetant par la porte d'entrée sur le portail. Ah, voilà, c'est pour ça que s'appel le Mal Est Fait ? Non ? Ah bon...
James Weston ouvre le bal par une auto présentation en français s'il vous plait. Le tout mort de rire, suivi par une intro stylée avec notre James qui joue les mimes...Enfin passons au riding, constitué de street posé et technique sur la roue avant notamment. Ensuite ça s'agite un peu, ça pète du downside whip. Vraiment sympa pour une première part, avec un rider au style prononcé.
Thomas Caillard le dit lui même, il sent qu'il va "tout péter". Le ton est direct donné: "Ils font chier avec leurs transferts de 100m de long, les grinds sur des barres de 30cm ya que ça de vrai !" Du bon street bien tech ponctué par un manual to whip sur un set de marche, enchaîné quelques secondes plus tard par un énorme rail dans un bon escalier. Finissais par un tailwhip en fakie sur un plan incliné urbain...c'était parti tranquille, mais là ça calme déjà !
Le 3ème rider qui s'y colle, c'est Julien Rocchisani. D'ailleurs, c'est lui qui s'est occupé du montage de sa part, et c'est vrai lorsqu'on regarde de plus prêt qu'elle est particulière. Je la trouve plus colorée, un peu plus posée. Ponctuée par quelques petits tricks de skate, elle se laisse tranquillement regarder, à base de trails et de tricks tech. Du wall incurvé to 180°, une série de trois 3.6 enchaîné en série sur le trail, mais aussi un gros gap par dessus un rail à la fin. Ce n'est pas la part qui vous mettra la plus grosse claque question riding, mais elle est vraiment sympa à regarder.
Petite pause dans ce monde de brutes avec la part d'Alexis Desolneux, pro rider flat de chez Twenty. Le montage est simple mais totalement différent, les plans sont différents mais tout aussi efficace. Cette séquence flat est bien colorée, sur une musique posée, il n'y a pas vraiment de raisons de la zapper car ça fait toujours plaisir de voir ce qui se fait dans les autres disciplines du bmx !
Il ne faut pas attendre longtemps avant de reprendre une claque. Première séquence de Maxime Bonfil, et crack un flip en sortie de bowl sous la pluie ! La musique d'intro est splendide, même si pendant ce temps on voit Maxime jeter son vélo dans tous les sens ou se prendre des boites... Ca part ensuite dans une véritable tuerie, bien rythmé par le fameux Anarchy In The Uk des Sex Pistols. La boucherie se compose de séquences en park, notamment sur la courbe de son salon, de runs de dirt et en trails, mais surtout de bon street riding comme vous aimez tant ! Ca se termine par des gros rails, et un flip manual to 180° en sortie de bowl. Oui je sais, ça calme aussi.
Une fois la machine lancée, difficile de l'arrêter, alors c'est parti pour monsieur Dimitri Ivanov sur son Tzar ! Une nouvelle fois l'intro est splendide, des séquences en noir et blanc sur une belle musique toujours dans le style épique de la vidéo. Même punition que Maxime, ça commence par de belles boites...Le fauve est lâché sur un son funky. Du bon street bien tech et gras, du bon park, quelques séquences en trail bien sûr. Ca se termine une nouvelle fois par des moments d'émotions: wall to condor, table énorme sur un des hips du bowl de Marseille, flair à Carmaux, invert à Peynier et gros rail de fou à Paris !
Petit intermède avec l’intro de la Part d’Alex Dropsy, en effet le chant des criquets est partagé entre la terre des bosses et Alex en train de bronzer dans la piscine, accompagné par son chat ! La zik est trop classe, du bon Paint It Black des Rolling Stones, et le riding est tout aussi efficace. Quelques séquences de street ponctuent cette part de trail rider. Beaucoup de séquences à Peynier, avec du gros trail style, des gros 3.6, flip et 3.6 oppo sur des bosses immenses. La fin de la part est super originale puisqu’Alex est filmé par un second rider qui le suit de prêt. Pour finir, c’est carrément Alex qui nous fait un run en caméra embarqué. Histoire de faire partager la sensation d’un 3.6 ou d’un flip en série ! Une part qui claque et qui met des claques !
Restons en dehors de la ville pour l’intro de Nicolas Cambon que l’on voit creuser sur différents spots et notamment celui où il va nous coller un flair à la fin ! Rythmée par un son hispanique bien connu, Nico déchire les parks et les spots de street les uns après les autres ! La boucherie se poursuit sur de la musique lyrique envoûtante, à coup de flair, de gros rails, de whip one hand, de manual to whip ou encore de whip sur le dôme. Un dernier trick qui arrache, tailwhip après avoir roulé sur un rail qui monte ! Question riding et montage, c’est du tout bon !
Pour finir en apothéose, Jérôme Gauthier est présenté dans sa version noir et blanc, toujours avec du son envoûtant. La suite est superbement montée en adéquation avec la zik rock rythmée, puisqu’on a droit une nouvelle fois qu’au début des runs de Jérôme, coupé à chaque fois en même temps que la musique marque une pause. Notre frustration oubliée à tendance à se réveiller ! Heureusement, avant que la télé ne vole une deuxième fois par la fenêtre, les séquences complètes font leur apparition. Impossible de tout vous expliquer, vous savez déjà que Jérôme a un riding brakeless abusé et qu’il sait faire pleins de trucs avec son vélo. Le meilleur moyen de s’en rendre compte, c’est vraiment de regarder sa part et de ressentir l’ampleur de la claque qu’elle met ! C’est vraiment du Props level, car cette fois, en plus du montage on a vraiment du riding ultra abusé !
Tout cela s’achève sur une dernière part tranquille histoire de se dire au revoir, avec des petites séquences sympathiques et les traditionnels credits. Si ces parts vous ont ouvert l’appétit, vous allez être heureux d’apprendre que les bonus sont plutôt bien remplis ! Vous pourrez y retrouver d’autres parts comme celle de Christophe Canitrot, de l’australien Dan Montoya, de Thomas Noyer et de Sebastian Grubinger en flat, mais aussi une deuxième part pour Dimitri Ivanov et Jérôme Gauthier. Elles sont d’ailleurs tout aussi abusées que les premières…La part du monsieur qui a produit édité monté filmé ce DVD à lui tout seul (ou presque) qui n’est autre qu’Alex Baret. Un road trip Vans datant de 2001, les vibrations urbaines 2003, la Backyard Jam 2004 de Bournemouth, et forcement les Twenty Jam 2004 et 2005 !
Donc pour un premier DVD, c’est une réussite, et ce n’est pas parce qu’il est gratuit que je suis indulgent ! Franchement, si vous avez l’occasion de le voir ou de vous le procurer n’hésitez pas !
Mel C., www.agoride.com, novembre 2005: Voila un DVD que certains attendaient avec fébrilité. Bien leur en a pris car pour une fois, on ne vous arnaque pas sur la marchandise. « Le mal est fait » dure plus d'une heure avec beaucoup, beaucoup d'images et énormément de tricks... Peut-être un peu trop d'ailleurs. Car l'avantage de ce DVD se retourne vite contre lui: ce trop plein d'images est parfois indigeste du fait d'un montage approximatif par moment et d'une prise de vue hasardeuse. Malgré tout, on ne peut que louer l'effort d'Alex Baret d'avoir assuré lui-même le montage de son bébé et d'avoir compilé cinq années de riding en un DVD. Il ne faut pas louper la part de Thomas Caillard qui est toujours sur la brèche, mais jamais à terre et impressionnant de maîtrise sur son terrain de jeu favori: le street. Remonté sur un plan incliné en fackie puis bunny up tail whip (comme Nico Cambon). Feeble grind 180, smith grind, re feeble 180 tout ça sur le même ledge. La moitié de la part d'Alex Dropsy est filmée en caméra embarquée. Au début on le suit puis après on est carrément à sa place. Le montage de la partie de Jérome Gauthier est à s'arracher les cheveux. Non pas qu'ils soit mauvais, bien au contraire, il est même extrêmement judicieux: l'image s'arrête avant qu'il ne rentre son trick. Suspense suspense, mais ça donne envie de foutre un pavé dans la télé. En plus le dernier trick, un manual en haut d'un wall en partant d'un plan incliné est filmé de loin et on ne se rend pas bien compte de la difficulté de celui-ci. Dommage. Julien Rocchisani a des ailes: gros bunny au dessus d'un escalier d'une cinquantaine de marches. Maxime Bonfil: première image, premier sourire un flip sous une pluie battante. Toothpick sans pegs en haut d'un muret, nosepick whip dans les deux sens sur un plan incliné, tricotage sur volcano etc. etc...
Manu Massabova, www.agoride.com, novembre 2005: Il y a aussi du flat dans ce dvd, Twenty pense à nous les danseuses en tutu. Alexis Desolneux n'est pas un rider de compète, ça on le sait tous, ses tricks sont trop chauds pour avoir un pourcentage de réussite aussi élevé que les autres donc c'est en vidéo qu'on peut voir son vrai niveau et c'est uniquement à travers ce média qu'il peut vraiment s'exprimer alors ne le loupez surtout pas, c'est un conseil. Ceux qui n'ont jamais vu ses turbines cross-footed hitchiker ou les karl kruser to juggler backpacker backward vont carrément halluciner. Le montage et les images rendent son riding encore plus impressionnant et personnel. Entre 2 cascades sur une bosse, muret ou un module, on se relaxe avec un peu de flat, un peu de tendresse dans ce monde de brutes.
Alexis Desolneux dans "Le mal est fait".