Numéro 75 - février 1989 (1) (scanned by José 0511 - download) Patrick Roman fait du BMX sur un petit bout de la couverture. News: Nada club, Shredder, Worlds à St Ouen, ... Le programme du Megafree. Comparatif GT Pro Series/Robinson. Beulque, le nouveau président de l'AFB. Street à Paris et Berlin. Interviews de Brian Blyther et de Philippe Pereira. Tronche express: Travis Chipres et Todd Corbitt. Second indoor de Bordeaux. Underground: Dennis McCoy a rentré neuf whiplashes en descente, Kevin Jones douze ! Homeboy: Alexandre Jacquelin. Leçon de street avec Brian Blyther à la Défense. Table des matières 1988. | |
Numéro 76 - mars 1989 (1) (scanned by Ludovic Lubert 0811 - download) Mega free deuxième édition. Interview de Tony Hawk (skate). Leçon de street par Jean Somsois: 50/50 to fakie, pedal grind. Comparatif: Haro RS2, Sunn Pro, Velo 2000 Challenger Racer, MBK Bercy Fun. Underground. | |
Numéro 77 - avril 1989 (1) (scanned by José 0511 - download) Leçon de free: Forward ropearoni into decade par David Chabert. 5ème indoor de Tour. Open Nada au salon du cycle. | |
Numéro 78 - mai 1989 (1) (scanned by José 0603 - download) Philippe Pereira champion du monde. Leçon de catapulte par John Yull et de Fakie Wall Ride par Jean Somsois, Salon du cycle de Paris, Championnat du monde de St-Ouen, ... | |
Numéro 79 - juin 1989 (1) (scanned by Ludovic Lubert 0811 - download) Denis Casamata sur son Sunn à Cavaillon en couverture. Photo par J.P. Montiel. King Of Dirt. Interview de Carlo Griggs. Leçon de free par Oliver Matthews: pinky squeaks into locomotive. Tronche express: Beulque Emmanuel et Fred Scalvinoni. Trophée des Nations à Cavaillon. Test du Titan TC 1000 Pro XL. Underground. Première manche du championnat d'Europe Superclasse 89 à Bettancourt. | |
Numéro 80 - juillet août 1989 (1) (scanned by José 0603 - download) Dessin d'OTB en couverture. News: Grenoble, Miranda, Open master NADA à l'Ile d'Oléron, FNA et AFF, stage à Fuveau, ... Underground; les nouvelles du free par Armen illustrées d'une photo d'Albert Retey. Matos: Haro Master Street 1989, Boss freestyle, Hutch Trick Star II, Skyway new Street Beat, Redline RL20 II, Revcore freestyle, GT pro tour, ... Premier Open Master NADA à Creil. Skate à Lyon, Cholet et Marseille. Race: Championnat d'Europe Superclasse à Slagharen et Ipswich. Xavier Redois, Eric Minozzi et Claude Vuillemot; team d'enfer pour Ognier. Special charme: interview de Corinne Dorland et Mélanie Van Deene. | |
A partir du numéro 81, Pierre Paret devient rédacteur en chef à la place de Didier Coste. Didier Coste, BMXicos janvier 1997: Je me suis occupé du Bicross mag jusqu'en 1989, année où j'ai laissé Bicross mag pour créer Vélo Vert magazine. Pédro qui travaillait avec moi depuis le début a repris à ce moment là la responsabilité de Bicross magazine. | |
Numéro 81 - septembre 1989 (1) (scanned by Ludovic Lubert 0811 - download) Open Master Nada #3 à Oleron News: Début juillet 89, Robert Berthet du BC de Grenoble organise le Free Sensation 89, un tour des Alpes avec un team de quatre freestylers bien rodés avec Mamie Fauche, Oliver "tortue" (Vergoby ?), les Lancosme brothers et Jean Somsois. Underground: Kevin Jones exécute une sorte d'hang five, le guidon en x-up, les deux pieds sur les pegs en retirant les mains. | |
Numéro 82 - octobre 1989 (1) (scanned by José 0601 - download) Eric Minozzi champion du Monde Superclasse en Australie en couverture. Photo J.P. Montiel. Interview de Michel sbibel Delgado. Trial Street avec Serge Froissard. Fiches freestyle: Elbow glide, Elbow glide reverse, Steam roller, Hang ten, le tout par Sebastien woody Bonnot. News: Bamboula Tour à Bourg-lès-Valence le 21 octobre 1989. Street à Paris: woody en abubaca. | |
Numéro 83 - novembre 1989 (1) (scanned by José 0608 - download) Nicki Guerrero à Madrid en couverture. Ecole de bicross d'Orcines. Interview de Michel Lalande. Essai Sunn Street Skate source. Finale Nada. Underground: Armin Batoumeni roule desormais pour V2000, Adolphe Joly se consacre au montain-bike, Kevin Jones se serait fait virer de chez GT, Bill Neuman rentre death truck into dump truck. Roller trouble. | |
Numéro 84 - décembre 1989 janvier 1990 (1) (scanned by Ludovic Lubert 0811 - download) Xavier Robleda en couverture. Finale de la coupe de France de freestyle AFF à Bordeaux. Racer only: retour sur image des moments marquants de la saison 89. Finale du championnat de France Superclasse à Béziers. Où courge ? Où vais-je ? par Guillaume Debuzelet: Un sport, quel qu'il soit a besoin d'une identité, une certaine personnalité qui soutient et fait évoluer la discipline en question. Le freestyle est un sport encore très jeune, malgré ses presque vingt ans d'existence ou plutôt de survie, personne n'a pris la peine ou n'a été suffisamment passionné, accro, pour tenter de communiquer quoi que ce soit, tout en pratiquant le free. Les freestylers ont souffert do ce « manque de quelque chose ». Issu du bicross le free s'est vu attribué toutes sortes de noms, do qualificatifs, de sobriquets. Mais le « bicross acrobatique » ou le « bicross freestyle » ou même encore le « vélo artistico-acrobatique » (sick) n'existe pas ! Le freestyle a longtemps cherché et cherche encore un look, une image satisfaisante et suffisamment représentative do l'esprit free. Au début influencé et assimilé au bicross, nombre de démos organisées durant les courses furent mal vues, mal ressenties par las racers, commencement d'une petite gué-guerre ridicule free-bicross. La raison de ce différent est évidente: échapper aux compétitions, le «style-libre» consiste à s'éclater, à inventer des figures, des tricks. L'esprit est complètement différent de celui du bicross où le seul but est de battre les autres, arriver le premier, cela peut s'apparenter à beaucoup d'autres sports mécaniques et individuels... La mentalité free semble plus indépendante, à la limite un groupe de 5 ou 6 freestylers pourrait s'entraîner ensemble sans en rencontrer d'autres. Un des premiers mots qui a collé au free a été le « fun ». Le « fun » et hop, c'est reparti ! une autre image s'est collée dans la tète et dans le dos des t-shirts des freestylers. L'image du wind, du surf s'implante dans le free. Combien de pilotes se disent intéressés par le surf ? Combien de pilotes sont fringués Offshore. Oxbow, Town& ;Country, Quicksilver, etc, etc... J'en oublie ( ?) Que vient faire le surf dans le freestyle ? Le freestyle se cherche toujours et navigue encore dans l'underground des sports inconnus et se trouve taxé de mode. Il est vrai qu'une mode free a quand même réussit à éclore grâce on grande partie à Bicross Magazine, à Bercy 1 avec Fiola et Osborn qui ont réellement lancé le free en France mais après la vague, c'est la traversée du désert. 1887-1988: le skate explose ! Avec la montée fulgurante du skateboard nombre de t-shirts, de caleçons sont portés non seulement par les skaters mais aussi par les freestylers, des firmes comme Vision ou Airwalk entretiennent la confusion on sponsorisant, avec les mêmes produits, des skaters et des freestylers. Chaque sport revendiquant leur part, un malaise s'installe entre free et skate. Des freestylers se voient interdire l'accès aux rampes de skate et inversement invoquant telle ou telle raison, alors que ces deux sports pourraient communiquer, s'influencer et même s'aider, le fossé est encore bien grand. Cependant, une lueur d'espoir subsiste, et semble s'intensifier au cours des derniers mois. Alors que les principales marques de vélo s'obstinaient à ne construire uniquement du matériel et quelques pantalons et maillots aux mêmes noms, un pilote légendaire que vous devez reconnaître s'est lancé dans le design de fringues, en créant une ligne de t-shirts spécialement free » c'est Bob Haro. Quelques temps plus tard, une autre légende dessine et lance sur le marché des protège-tibias complètement adaptés, viennent ensuite plusieurs modèles, des t-shirts, des caleçons. Hammer fait grandir le free, une page est tournée grâce à RL Osborn. L'esprit (freestylistique) du freestyler moyen a bien évolué depuis ses débuts. Les enfants modèles qui participent à des contests le week-end sont définitivement remplacés par une horde de véritable passionnés. Les touristes et les poseurs se sentent mal à l'aise et démissionnent, seuls ceux qui veulent «en bouffer » restent. Le nombre de pratiquants recensés est très faible en France, il y a toujours les mêmes personnes aux contests, mais je pense que ça n'est pas gênant, au contraire car ceux qui sont là maintenant pratiquent vraiment. Malgré l'ignorance totale du public, nous ne faisons pas du free pour être vus ou être champion de truc, nous faisons du free pour on faire, point. La 2-Hip society s'est développée, Hammer persiste, Haro a élargit sa gamme de vêtements free. En France, Nada crée des événements et un look, Dyno soutient le mouvement GT suit, à peu prés toutes les grandes marques font des efforts de création, justement ce qui manquait, le free est en passe de tenir sur ses propres jambes, tout en restant indépendant, évolutif et créatif, si les kids y croient. |