Xavier Robleda: Le deuxième fait marquant a été une photo dans le Télé7Jours (je crois que ca existe encore, mais on ne le trouve pas à Londres). Il y avait une photo en pleine page et ils expliquaient que c'etait la nouvelle mode des ados americains. Un type sur un Raleigh avec des jantes à batons jaunes, une tenue orange-jaune-rouge et un casque BELL moto 3. L'hallucination. Je voulais être lui, je rêvais d'être lui. La photo est restée épinglée au dessus de mon lit pendant des mois...
Xavier Robleda: 1979 vélo bidouille (vélo de course avec guidon retourné)
Xavier Robleda: Ce sont des enfoirés, avec leur catalogue plein de photos alléchantes. Tous les trucs que j'ai acheté étaient trop petits. Un polo à manches longues, trop petit. Des pompes Adidas, trop petites. Un vélocross, trop petit. Ces raclures disent que c'est un velo pour les 8-16 ans, alors tu te dis "Cool, ça devrait aller, j'ai 10 ans". Quand j'ai ouvert le carton, tu pouvais lire ma deception sur mon visage. J'étais ecoeuré, blazé. C'etait un faux BMX avec des roues en 16 pouces. Enfoirés. Je ne l'ai pas gardé longtemps et je l'ai revendu à un kid plus petit que moi.
Xavier Robleda: Il y avait aussi la pub Hollywood Chewing Gum (encore avec des ados americains qui roulaient dans les flaques et faisaient des Hollywoods dans les bois) qui passait à la télé. Je me souviens avoir scotché des heures et des heures à attendre qu'elle repasse. J'en pouvais plus d'attendre. Et bien sûr, c'etait au moment où tu allais pisser que j'entendais..."Fraicheur de vivre, HOLLYWOOD CHEWINGUM......." et merde, j'ai pissé sur la cuvette.
Raleigh Burner.
Xavier Robleda: On n'avait pas de piste à l'epoque, on roulait dans les bois de Corneilhan (à 8km de Béziers). On sautait des bosses, on remontait la côte, on sautait des bosses, on remontait le machin, on sautait des bosses.... C'était début 82, on faisait déjà du champ de bosses. Une fois j'ai fait du dirt aussi, sans faire exprès. Pour eviter un gars qui remontait, j'ai pris une autre bosse, un mur, je me souviens parfaitement d'avoir rentré un superman to epaule dans l'arbre. Je suis allé manger mes BN après ça, c'etait fini pour la journée.
Marseille, 1ère course.
Xavier Robleda: Ma maman m'avait acheté un casque chez Moncet, un truc en plastique, style protec mais avec des gros trous partout (tu pouvais y faire tenir des canettes de coca), mais il etait trop petit. Il me compressait les tempes et sur la grille de depart j'avais déjà mal à la tête + le stress + la chaleur + mon envie de pisser. Bref, c'était une drôle d'experience. Il y avait le team number One de Beaune, avec leur accent pointu et leur bmx directement importés des States. Avec leurs tenues blanches avec les etoiles cousues sur les jambes, ils étaient drôlement impressionants. Ils exposaient leur matos, ils parlaient fort, ils sautaient en tournant leur guidon, ils sautaient à l'américaine. Il devait y avoir 150 inscrits, les gars avaient fait des bosses et des virages relevés sur un sale terrain de foot en cailloux, il y avait des pneus pour delimiter le tracé. Le seul souvenir que j'ai ramené c'est une photo de groupe avec le BCCB et la première place dans ma categorie. Je suis parti avant la remise (Heureusement, sinon j'aurais encore chialé...) et les organisateurs m'ont appelé le lendemain pour me dire qu'ils m'ont attendu sur le podium.... Ils ont envoyé la coupe par la poste, jamais reçue. Donc si quelqu'un a ma coupe de 1er a Marseille, Please, send me back, Cheers...
Team Peugeot à la fin de l'année.
Xavier Robleda: Tim Peuhj'eau. Maintenant je comprends mieux comment fonctionnent les grosses boites. Elles ont des sous, des employés, des taxes à payer et donc des sous à rentrer. Parmi les milliers d'employés de cette "famille", tu n'es qu'un numéro, un chiffre et ton travail c'est de produire du chiffre, pour te payer, payer tes frères et soeurs et surtout nourrir le papa qui est gourmand, la maman et papy et mamy...... La famille est grande et la communication est parfois difficile. Et parfois c'est du n'importe quoi.... par exemple, m'envoyer par avion à Paris (Air france en plus, putain il ont du douiller en 84) pour le Salon du cycle, enfiler ma belle tenue et faire 4 sauts sur le terrain de bmx construit specialement pour l'évènement. Eux ils appellent ça de la promotion, moi j'appelle ça du n'importe na oik. Après, le "papa" change d'avis, étouffe le fiston bmx et zize la maman sur la table de la cuisine. 1 mois plus tard, petit frère mountain bike naitra. Merci pour la lecon. En fait c'est juste un coup de gueule pour denoncer les multinationales et consommer davantage du "vrai" bmx. Mais ca, vous le savez deja.
Xavier Robleda: Je me souviens d'avoir chialé grave à Dijon en 83 pour la seconde manche du Championnat d'Europe. Avant le dernier virage j'étais 3ème et je tourne mon volant et paf, je me retrouve en tête de la finale. C'est bizarre ce qui c'est passé après, mais je crois que j'ai eu peur de gagner. Mes jambes ne voulaient plus pédaler, la ligne d'arrivée était inaccessible, bref, j'étais tétanisé. Heureusement que mon papa, qui était dans le virage à ce moment là, m'a gueulé dans le casque "ALLEZ, ALLEZ, PUTAIN DE MERDE, ALLEZ..." et la machine s'est remis en marche et j'ai gagné. C'est après que j'ai chialé sur le podium (La remise des recompenses s'effectuait entre chaques finales).
C'etais tres fort en moi, j'avais 11 ans. Au général, j'ai terminé second du championnat d'Europe et Champion de France pour la première fois la même année. (D'ailleurs j'avais failli vomir sur le podium a Mours. Manger trop de chips + chaleur + coca + envie de pisser).
Xavier Robleda: J'ai 13 ans et je vais au Japon. 13 ans, Equipe de France, Team Peugeot, Championnat International du Monde.... Le billet coûtait à l'époque 12000 balles (putain, tu étais où Ryan air...). On a passé presque 14h dans l'avion, sans Game Boy c'est trop long. Vers 22h (heure francaise) les gens ont commencé à s'endormir. Avec mon pote et adversaire Fred (Cassan), impossible de dormir, trop excités. Les gens dorment, nous on court dans les couloirs de l'avion, on se jette des verres en plastiques et des kleenex mouilles sur la gueule. 6h après, commencho a chentir la fatigue, buena note. On se couche par terre, entre les sieges, en sueur, avec des bouts de kleenex collés dans les cheveux. Pouilleux va.... Trois heures + tard , les gens (normaux) se reveillent, les gitans dorment encore entre leurs jambes. Les hôtesses arrivent avec le petit dejeuner (plateau avec jus d'orange, croissant et café brulant). Tiens, un gitan, allèché par l'odeur du café, ouvre un oeil, puis deux, puis se lève carrément sans prêter attention à la tablette au dessus de sa tête où repose le plateau repas avec le café bouillant qui vole et atterri directement sur le beau pantalon blanc de Luc Koeler qui crie et m'insulte parce qu'il n'a que ce pantalon pour voyager (Et oui, tout le monde sait qu'il faut toujours avoir un panatalon de rechange dans son sac a dos....). J'ai 12 ans, des bouts de kleenex dans les cheveux, un pantalon et je pars au Japon......
Vice champion de France.
7ème au world au Canada.
4ème au World en UK.
Double vice champion de France national de la France.
World à Orlando (putain j'ai rien fait là-bas, j'etais en vacances)
Xavier Robleda: Max Commençal m'a fait un clin d'oeil quand Peugeot a arrêté la compet, il ma demandé de dessiner un cadre et a apposé un R à côté de la colonne de direction et il en a vendu tout plein (d'ailleurs si quelqu'un en a un encore dans son garage, je suis prêt à lui acheter car j'ai pêté tous les miens).
Interview pour Bicross magazine #68 mai 1988.
3ème titre de champion de France national de la France entière.
Pas de sous pour aller au worlds (Argentine, Australie...? M'en rappele plus)
Xavier Robleda: (Hum, je bossais aussi avec mon pere, pas trop letemps de m'entrainer, patati patata...)
Je me casse de chez sunn et roule pour Life's beach.
Xavier Robleda: Je me suis pris la tete avec Max, pour des conneries, et je me suis barré du team (je crois que j'étais le premier à faire ça chez Sunn, j'avais des couilles....)
Xavier en couverture du Bicross and Skate magazine de décembre 1989.
Xavier Robleda: J'ai la patate a nouveau, je gagne 1/4 de finale Sud Est, 1/2 finale Sud mais pour la finale, les organisateurs decident de ne pas me laisser courrir parce que l'année d'avant j'étais encore superclass et normalement tu n'as pas le droit de retourner en expert (il faut que tu attendes 1 an avant sinon c'est pas du jeu) mais la fédération française m'avait quand même donné ma licence expert en début d'année parce que je les avais averti que j'étais à l'armée (Fini fin juillet 91) et ils ont dis "ok, on te donne ta licence exceptionnellement parce que tu es à l'armée" et je pense qu'il y a eu pression de côté du president du bicross de Cavaillon parce que un de leur pilote roulait dans ma categorie et Cavaillon voulait qu'il gagne alors ils m'ont niqué en appelant la FFC et en disant que j'avais pas le droit de courir. Respire.
Où étais-tu durant la nuit du 12 au 13 novembre 1991 ?
Xavier Robleda: I can't remenber. Sûrement à Béziers, dans mon appartement. Novembre, nuit...? Attends, j'ai sûrement loué une vidéo, acheté un mac do et appelé ma copine de l'époque qui était à Toulouse. Si c'était un samedi, c'est sûr j'étais à Toulouse. Attends, la mémoire me revient. Ca y est. Entre septembre et décembre 91, je passais tous mes week-ends à Toulouse. Je me souviens, j'appelais mes potes de Tarbes (Coiffy, le beauf...) et on se retrouvait le vendredi soir vers les 22h au skatepark du stadium (RIP) avec Mun, Joiny and co. Et après on allait boire un coup au Bikini, avec nos jeans tout déchirés et qui sentait bon la sueur et le sang. Ouais, c'était le coeur ça. Le samedi matin dodo, samedi après midi dodo et le soir session street en ville. Sérieusement, c'était un bonne époque. Pas de prise de tête, que du riding. Je me souviens, une fois j'avais ramené 20 litres de rosé dans un jerrican pour le père de Coiffy dans le coffre de ma voiture. Evidemment, le bouchon n'était pas bien serré et mes protections hammer ont senti le vin rosé pendant des mois (la banquette de ma voiture aussi). Au skatepark, j'ai fait passer le jerrican à Coiffy, qui l'a délicatement posé à l'horizontal dans le coffre de sa voiture. Au moment de partir, le bouchon bien sûr a sauté et il a perdu quelques litres sur la route. Finalement le soir venu, tout le monde a voulu goûter le vin. Bref, Je ne sais pas comment il a expliqué tout cela à son père...
Xavier Robleda: ah oui, j'en ai fait pas mal entre 1982 et 93. Je ne me rappelle plus combien de kilomètres je me suis tapé en caisse et combien de kilos de pâtes j'ai du manger pour en arriver là. Je me souviens seulement qu'après toutes ces années, ca me saôulait de faire 900 kms dans le week end pour faire 10 tours de pistes (essais compris).
Les resultats..?
Xavier Robleda: Pleins de potes et de bon souvenirs (oui quand même...!), un pro model chez Sunn, un dépucelage, des maîtresses (non je ne dirais pas les noms), des courses poursuites avec les vigiles du Ponypark de Slagharen en Hollande avec les frères Garnier et Denis Casamatta (on avait chouravé des vélos Hollandais et on montait à 8 dessus jusqu'a ce que la roue arriere s'effondre), zéro gouttes d'alcool, zéro clopes, mon 1er joint, mes 3 plaques numéro 1 francais, un genou en plastique (le droit en 85, le gauche en 98), un décollement de la plèvre, 3 kilos de croûtes, environ une quinzaine de vélos (sans compter les cruisers), une TV couleur offerte par la mairie de Beziers, dormir à 8 dans des chambres d'hôtels, partir à 8 dans un break, se retouver à 8 derriere une grille de depart, se retrouver seul sous la douche, envie de pisser avant les finales, plus envie de pisser après les finales, pisser bleu apres un sale frappage de couille sur la potence, boire un coca à Tokyo, boire un jus d'orange a Vancouver, boire un jus de tomate a Orlando, voir rouler Greg Hill et Steve Veltman aux Worlds en 83, des lunettes Oakleys gratos et se faire appeler Avalanche...
Xavier est l'entraineur du BCCB.
Juillet, Xavier rentre chez Sunn.
Xavier Robleda: Au début je suis rentré chez Sunn pour tenir le show room de Toulouse et quand je suis parti, je faisais le maçon dans leur restaurant a St Gaudens. Tu parles d'une progression..... Sunn, c'est la tête à l'envers, tu crois monter en haut de l'echelle et tu te retrouves complètement en bas. Sinon j'ai quand même passé une année fantastique avec des gens fantastiques. J'ai retrouvé une soeur (Cecile Frayssinet), j'ai partagé ma chambre avec mon frère (Alex Barret) et surtout je me suis fait un ami, Daniel. Là aussi, trop d e trucs à raconter, trop de galères vecues ensemble... DD va commencer à écrire un livre la-dessus. Ah aussi, c'est à cette periode que l'on a prononcé la première fois le mot FRAME. Encore une autre galère....
Les débuts de BMXup, J'wel ?
Xavier Robleda: Jwel...? tu veux dire le chat....? C'est comme ça qu'on l'appelle à Montpellier. LE CHAT.... ou la grande saucisse. Je n'ai jamais vraiment travaillé pour BMXup, c'était plutôt des coups de mains mais surtout des grosses bamboulas, des soirées street à Montpellier, au Rockstore et quelques joints. Cyril c'est mon pote. Je l'aime bien. J'ai passé des soirées inoubliables avec lui. Je me souviens on était parti ensemble avec mon pick up à Limoges pour la Jam des 10 ans du magasin à Pépé.
Pour BMXup, et bien je dirais qu'à l'epoque il n'y avait que ça et c'était bien d'avoir un mag de bmx francais. Chapeau quand même à Cyril pour ce qu'il a fait même s'il a été critiqué. Ca ne change rien. Cyril c'est toujours mon pote et je l'aime bien.
Jam des 10 ans du magasin à Pépé.
Xavier Robleda: On avait posé les vélos et les sacs dans la benne et arrivés à Limoges, il commence à pleuvoir grave. Quelques semaines auparavant à Alès, Cyril n'avait rien trouvé de mieux que de sauter sur le capot de ma caisse et de s'aggripper aux essuie-glace (tout ça parce qu'il ne voulait pas rentrer à pieds jusqu'à Générargues...). A partir de ce jour, les essuie-glace ont commencé a se déboiter quand tu les utilisais à vitesse maximale. Il pleuvait grave à Limoges, une putain d'averse ou tu ne vois rien à 10 mètres. Pop...! les essuie-glace se déboitent. Plus de visibilité. Obligé de conduire avec la tête dehors. L'horreur. Le samedi soir, après le BBQ et la soirée en ville, on est rentré avec Dédé et Cyril dormir chez Pépé. Je me suis arrêté à un feu derrière une voiture. On a commencé à discuter de la soirée, de la baston entre Masto et Loubard.... Le feu passe au vert, puis au rouge, puis au vert et la voiture devant moi qui ne démarre toujours pas. Je klaxonne. Rien. Finalement je m'apercois que la voiture était en fait arrêtée, sans chauffeur et que je me trouvais sur une place de parking. Bref, on arrive tant bien que mal à retrouver le chemin de la maison et depuis quelques minutes, on avait remarqué comme une espèce de rayon lazer dans le ciel, un truc énorme (si, si, sérieux, on n'était pas stones). On décide alors d'aller voir de plus près et là, on se retrouve devant une énorme boîte de nuit avec un parking remplis de tunning-car et 4 molosses à l'entrée. La boîte s'appelait le 7ème continent je crois. 7 salles avec différents styles (Pip pop, house, Jazz...), des meufs qui dansaient sur des caisses en bois et Dédé qui sautait partout, apparaissait, disparaissait, réapparaissait à travers ce nuage de fumée avec ses grands yeux bleus. Je ne le connaissais pas très bien à l'époque et il me tend une espèce de pillule blanche. "Tiens, prend ça...". Je prend le cachet, le met dans ma bouche et réalise que c'est peut être un exta. Je le recrache et Dédé en rigolant me dit, "c'est juste un chewin gum...". T'es trop con Dédé, tu aurais prévenir avant.
On se casse de chez Sunn en juillet avec DD.
Début de Frame, trip en Angleterre et au Portugal, j'habite à générargues avec DD, je rencontre ma future femme devant le bmx shop de Montpellier.
Participations au fanzine BMXicos.
Daniel Mini and Xavier Robleda from France are putting together a project called Frame wich intends to cover all of Europe's riding scene on a regular basis in a videomag style.
Cover: BMXup #16 novembre 1998.
Daniel Mini et Xavier Robleda.
Interview: Cream #1 avril 1999.
Xavier Robleda et Manu Sanz sortent un calendrier BMX.
Xavier Robleda: Ah, Monsieur Sanz....! Ben, je lui ai demandé s'il voulait se faire plein de tunes en travaillant avec moi. Je lui ai fait croire qu'il pourrait changer son AX, se faire pousser des muscles et manger bio toute sa vie. En fait je l'ai niqué grave, j'ai vendu ses photos à d'autres magazines en me faisant passer pour lui. Je me suis acheté une mercedes et un appartement a Londres. Et voilà, mais ne le répétez pas, OK? Non serieusement Manu, tu sais que je kiffe tes tofs, vegra.
Manu, il est trop timide des fois. Alors j'ai voulu l'aider en le portant sur mes épaules pour que tout le monde voit son travail et qu'il soit reconnu dans la famille BMX. Bon maintenant, il n'a plus besoin de moi, il est grand, il est super pote avec Ruben et Jay, il parle cinq langues (francais, anglais, spanish, patois de Pau et photos), voyage plus que moi, mais roule toujours en AX... et moi en Land Rover. Sinon, on a fait un peu de sous, puis un autre calendrier et puis plus rien.
December, Manu Sanz and Xavier Robleda have another calendar ready for 2002.
Xavier Bové
Xavier Robleda: Je travaille pour Freestyle publications à Poole (Dorset). C'est une boite d'éditions qui édite 7 magazines. J'ai eu ce job grâce a un coup de bol monstreux. Je travaillais a l'époque pour Skatelite UK et je recherchais un poste de designer permanent sur Londres. Le distributeur de Twenty m'a mis en contact avec la boîte et voilà. Je suis Senior Designer. Le boulot me plait, je fais de mon mieux, l'ambiance est bonne, la mer aussi.....
Residence principale: London (avec ma femme)
Residence travail: Bournemouth (avec mon body board)
job: senior designer pour freestyle Publications. 21 mags a designer par an, soit 1600 pages blanches a remplir avec des photos et des textes.
stress: F*cking YES
Facilites: On recoit les dernieres PROPS et si je veux je peux commencer à 8h et terminer à 18h (normalement les horaires de bureau sont de 9-13 et 14-17h30).
Le journal du BMX rider Cream #21 mai 2003.
Parfait......
Xavier Robleda: Mon père s'appelle Parfait. Perfecto en spanish. Perfect en Roosbeef. J'ai hérité de son nom et de quelques traits de caractères. Pas tous malheureusement. Il a plus de 65 ans et il me tue encore. Il a passé sa vie à travailler et il travaille encore. Il a construit une grande famille, on ne manquait de rien. Et... il a découvert le bmx avec moi. Mon père il a été champion d'Europe en 85 et Champion du monde de tordage de tube de selle. Et oui, il est petit, petit et teigneux, mais petit. Il aimait beaucoup faire du dirt mon papa, il aimait beaucoup les no foot to atterissage sur la selle to pliage de tube de selle. S'il n'y avait pas eu de bosses sur les pistes, il aurait gagné toutes les courses, toutes. Malgrès son integral, vous pouviez voir les grimaces qu'il faisait quand il tirait sur le guidon. Putain, c'était une teigne. Il s'est pris des taules, Oh my God, des trucs enormes. Ma mère qui disait "Putain, là il est mort, on va le ramasser à la petite cuillère...." Et non, il se relevait à chaque fois, terminait sa course, conduisait toute la nuit pour nous ramener a la maison et à 7h du mat, il était sur le chantier avec sa truelle et son mètre. J'ai essayé de le suivre mais c'est impossible, je suis peut être imparfait.
Pub Carhartt
Desillusion #11
La photo n'est pas de Manu mais de Keith Bridle.