early years | En 1989, Lionel ne se sépare jamais de son Raleigh Burner. Je roule depuis le mois de mai 1989. Je n'ai jamais fait que du flat. C'est Eddy Palmier qui m'a fait découvrir le BMX et je l'en remercie beaucoup. C'est lui à qui j'ai demandé pour la premiere fois de me montrer des tricks. Ce qu'il rentrait à l'époque me faisait halluciner J'ai roulé un bon moment avec lui. Il m'a enseigné toutes les bases Lionel s'inscrit au club de BMX de Rosny. J'y ai découvert toutes les facettes du Free. Je me suis même essayé a quelques runs de rampe. J 'te raconte pas. En fait, cela m'a per mis de me trouver rapidement, de ne pas perdre de temps. Mon truc, c'est définitivement le sol". Mexicos. L'ambiance à carte époque était mortelle. Ily avait plusieurs crews et plein de spots. L'esprit était bon enfant. C'est à ce moment la que j'ai choisi d'intégrer le Team Mexicos, avec Alain, Loti, Alex, Manu et toute la bande. Ce sont de supers souvenirs. On ridait comme des malades, on squattait n'importe où. On s'en foutait... C'était 100% BMX way of life ! | |
1993 | 1st place flat B @ KOC 1993, Southsea, UK, july 1992. Voyage aux Etats-Unis. C'était en 93. Mon premier voyage au pays du BMX. La grande aventure quoi ! Résultat des courses: 20.000 balles de dettes en 3 mois. Pas mal, non ?J'avais mis un peu d'argent de côte et mes parents m'ont encore filé un sacre coup de main. Je suis donc parti dans le Vermont apprendre la langue. Pour l'anglais, ce fut super, par contre, pour le free, par -20 C° l'hiver, ce fut nettement moins drôle. J'ai quand même vécu une semaine avec la légende vivante du flat, Kevin Jones. Et ça, je m'en souviendrai toute ma vie 2nd place stuntboys flat @ 1993 BS finals Chicago Champion de France FFC Expert A Sol. | |
1994 | Cover: Freedom #5 summer 1994. 3rd place master flat @ 1994 worlds, Cologne, Germany. |
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1995 | Deuxième voyage aux US. Cette fois-ci a Philadelphie durant 12 mois et surtout pour travailler. C'était trop fort, je bossais dans un shop ricain de BMX, la boutique s'appelait Full Cycle. C'étaient vraiment des gens bien. Ils m'ont beaucoup aidé au moment où j'ai un peu pêté les plombs. Je n'ai d'ailleurs pas beaucoup roulé cette année-là. J'étais plutôt dans le trip DJ et hip-hop à fond. J'ai pas mal bougé. Je suis même devenu The King of Bronx. C'était un contest dans le skatepark du quartier le plus dangereux de New York. J'y ai gagne une couronne assez marrante 8th place stuntmen flat @ 1995 BS round 2 Hampton, Virginia. | |
1996 | En juin, Lionel Cardoso et les Mexicos sortent le numéro 0 de BMXicos. Création du BFI. Lionel contribue à la réalisation du magazine Power. | |
1997 | Lionel Cardoso décroche un contrat pro chez le géant américain GT. Ce contrat, c'est la cerise sur le gâteau. Il arrive pile au bon moment. Même si le contrat par lui-même n'est pas si béton que ça, je m'en contente très bien pour l'instant. En fait, c'est un deal d'image qui ne m'apporte pratiquement aucun avantage social. Pas de fiche de paye. Je ne cotise pas. Les Ricains sont malins et ils ont l'expérience. Mon contrat a sans doute été élaboré par une pléiade d'avocats spécialisés. 1st place pro flat @ FISE 1997, Palavas, France, march 1997. 5th place stuntmen flat @ 1997 BS round 2 Orlando, FL. 6th place pro flatland @ 1997 worlds, Eindhoven, Holland, july 1997. 11ième des X-Games de San Diego. Lionel contribue à la réalisation du magazine Urban. Interview: Urban #3 october 1997. | |
1998 | 5th place pro flat @ 1998 FISE, Palavas, France, avril 1998. Premier numéro de Soul BMX Experience dont Lionel Cardoso est rédacteur en chef en septembre. 9th place pro flatland @ 1998 worlds, Portimao, Portugal, september 1998. 3rd place @ Championnat de France FFC 98/99 manche 1, Calais, décembre 1998. Le rider GT sort une bonne routine avec des tricks relativement durs comme Switch Feet megaspin into Fork-Wheelie to Turbine Hitch-Hicker ?? Lionel produit des tee-shirts Perfect Twenty avec Alexis Desolneux. |
FISE 1998. |
1999 | En janvier 1999, Lionel Cardoso reprend la société de distribution crée par les cycles Jean-Claude: Fresh Bike. Lionel, Cream #3, automne 1999: Tout a commencé avec Cycles Jean-Claude. Dès qu'il a commence à faire du BMX dans son magasin, au début des années 80, ii a été intéressé par les produits venant des Etats-Unis. Comme d'autres magasins voulaient également ces produits Made In USA, il est devenu distributeur et a commencé à vendre à d'autres magasins les pièces qu'il importait à la base pour lui-même. Armen qui était photographe de BMX pour Bicross Mag à l'époque, s'occupait de commander le matos aux Etats-Unis. Petit à petit, CJC a fait de plus en plus de marques: S&M, Hoffmann, Standard, UGP. A l'époque, j'étais sponsorisé par Jean-Claude, c'était en 93-94. Comme Armen a continué son bonhomme de chemin et Jean-Claude ne parlait pas anglais, il s'est retrouvé a la recherche de quelqu'un qui pouvait le remplacer. Je parlais assez bien anglais et il m'a proposé de le faire. J'ai donc travaillé avec lui pendant un peu plus de deux ans. En 1998, Jean-Claude en a eu un peu marre de faire tout ça et il m'a suggéré de monter une société qui reprendrait la distribution. Cela permettait, en plus, de travailler avec les magasins qui ne voulaient pas commander à Jean-Claude parce qu'il était un magasin. Je pensais également qu'il existait un besoin pour une structure comme ça, indépendante de tout magasin, et j'ai donc monté Fresh Bikes en janvier 1999. En tant que rider, j'ai toujours été exigeant au niveau du matériel. Je ne me voyais donc pas importer du made In Taiwan. Je cherchais à développer un marché qui n'existait pas vraiment; le haut de gamme. Je voulais aussi devenir le spécialiste du haut de gamme fabriqué par les riders et c'est pour ça que j'ai essayé de rafler toutes les marques de ce type. Les produits sont certes un peu plus chers, mais au moins je supportais les riders qui souhaitent faire vivre le bmx et surtout qui proposent des cadres et des pièces d'une qualité quasi irréprochable et à la géométrie adaptée. Personne d'autre qu'un rider ne pouvait gérer un tel matériel en France. Lionel crée la série de contests BASS (Bicycle Action SerieS). In France Lionel Cardoso decided it was time for a contest series. The BMX Action Series was born and the first contest took place at ski resort Tignes. 4 manches par an en pros et amateurs étaient prévues au départ. Malheureusement, seulement deux contests se sont déroulés sous le label de cette organisation: TIGNES 1999 et le FISE 2000. Interview dans le Cream #3 automne 1999. | |
2000 | ||
2001 | Lionel, www.agoride.com, août 2001: Avec toutes mes activités, je n'ai plus trop le temps de rouler. En fait, j'ai des périodes. Parfois je vais rouler 4 fois par semaine, des fois je vais pas rouler pendant un mois. Etant donné que je suis seul sur Fresh Bikes, les fins de journée ne sont pas évidentes et parfois je n'ai plus d'énergie pour rouler, après avoir répondu au téléphone, fait les colis, les commandes, envoyé les catalogues, fait les pubs, etc.... Et puis le business avec les USA se fait en soirée (avec le décalage horaire) donc c'est pas évident à gérer. Et puis en soirée et les week-ends, je m'occupe souvent du magazine (Soul). Ca fait des journées bien remplies (voire trop). Malgré tout, j'adore toujours autant rouler et dès que j'ai du temps, je file au spot. D'ailleurs, en ce moment, j'ai l'impression d'avoir de nouveau 15 ans tant le riding est redevenu plaisant. Après le magazine (Soul), et la distribution (Fresh), Lionel crée The Fifth. | |
2002 | Juge au RedBull Circle Of Balance november 2002. | |
2003 | MC Speaker FISE 2003. Stereo Panda Stereo Panda est né suite à la dissolution des Mexicos, par l'initiative de Alex Jumelin et Jimmy Petitet qui voulaient avoir un groupe qui ressemblerait plus à leur façon de voir les choses. Un moyen de développer des idées et des projets bmx et hors-bmx. Le premier projet à voir le jour, c'est la marque de vêtement. Et puis il y a aussi les démos, qui ont toujours fait partie intégrante de la vie des riders du groupe. La marque de fringues est née des envies créatives de Jimmy et Lionel. Une envie de créer quelque chose de différent et de décalé, en rapport avec l'esprit du groupe. C'est donc une marque inspirée par la fin des années 70, début 80, avec des logos vintage et des messages amusants qui amènent à sourire et parfois même à réfléchir... Côté fonctions, Jimmy s'occupe de dessiner et faire réaliser les vêtements en créant des patrons, et en choisissant les couleurs, les modèles... Il n'y a pour l'instant que des basiques (t-shirts, casquettes, bonnets, sacs à dos, etc...) mais très rapidement, des modèles originaux, mais épurés, vont voir le jour. Le but c'est que cela devienne une vraie marque, à la Little Devil ou UGP, avec un côté créatif et original plus présent. Lionel s'occupe de dessiner les logos, monter le catalogue, le site internet, de gérer les commandes... |
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2004 | Lionel, édito (Soulfood) Soul #33, novembre 2004: Le bmx peut se comparer à une naissance. En tout cas, le bmx pour moi s'est avéré en être une. Jusqu'à l'âge de 15 ans, je n'avais jamais rien fait de vraiment productif, ou de mémorable. Et puis c'est en commençant le bmx, en 1989, que tout a réellement commencé pour moi. Ces quinze années de bmx m'ont réellement appris la vie. Sérieusement, je n'aurais jamais imaginé réussir à faire autant de choses si je ne m'étais pas mis à rouler. Cela m'aurait paru inconcevable, voire un peu fou. Au fur et à mesure de mes expériences toutes plus folles les unes que les autres, de mes voyages les plus lointains et de mes rencontres les plus formidables, je me suis forgé un caractère, une personnalité. Mes passions et envies ont été amenées à se développer bien au-delà du cadre strictement bmx. C'est ce qui est amusant au final. Une passion en a amené d'autres. Autant de passions qui ont aujourd'hui pris le dessus sur ce qui à une période me semblait être le seul et unique amour de ma vie. Désormais, mes préoccupations sont ailleurs. J'aime toujours autant le bmx, mais plus de a même manière. C'est pour cette raison que ce Soulfood sera mon dernier. Après m'être plongé corps et âme dans le bmx, il est temps pour moi de renaître. Le bmx a été rejoint par d'autres éléments qui ouvrent à moi ces nouvelles opportunités que je veux saisir. Après avoir réellement tout fait dans l'industrie du bmx, de rider professionnel partant aux X-Games, à rédacteur en chef, pigiste et graphiste de Soul, aux dessins de cadres et de pièces, en passant par le commercial, les cartons et le stock de vente parcorrespondance, le design et l'impression de t-shirts ou de stickers, les démonstrations, le professeur de flat, l'organisation et l'animation de contests... J'ai tout simplement envie de nouveaux challenges Et puis je préfère laisser la place aux personnes motivées qui vont faire avancer et progresser ce magazine qui a déjà fait un long chemin depuis sa création, mais qui n'a pas dit son dernier mot! Soul reste donc entre de bonnes mains. Longue vie à Soul et à bientôt sur un parking! |
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2008 | Soul, octobre 2008: Lionel Cardoso a fini 4ème amateur d'un contest important au Portugal auquel il a participé pour le fun , sans avoir touché un vélo depuis trois ans. | |
2010 | Lionel, juin 2010: J'ai quitté Stereo Panda en février 2010 pour me consacrer à ma famille (j'ai eu un fils en novembre 2008). Un peu l'impression d'avoir fait le tour et envie de nouveauté (une fois de plus !) ... Je bosse donc en ce moment sur un album de musique électronique, à sortir bientôt je l'espère. |