www.bmxforever.net, mars 2012: Ça tournait sur les réseaux sociaux, ça en discutait du coté de l’Indoor de Caen et ça vient de paraître sur bmxmag.net, un magazine de Bmx race va sortir en kiosque ! Depuis Bmx’up et Bmx’air, entre autres, aucun magazine papier n’existait sur notre discipline favorite ! On attend Bmx Racer Magazine avec impatience !
www.bmxmag.net: BMX RACER magazine ! le nouveau mag 100% race dans vos kiosques a journaux bientot disponible !
Fabien Rolland, grand passioné de BMX depuis tout petit, ancien racer et pilote PRO en moto ( enduro et supermotard avec plusieur titres de champion de france ) est le rédacteur en chef de ce magazine. Le premier numéro de 72 pages sortira aux alentours de la mi-juin et les numéros suivant seront disponible tous les 2mois dans les kiosques Français et peut etre Belges. Il sera possible de souscrire a un abonnement le mois précédent sa publication via leur site internet BMX-RACER.com. Donc ce mag sera exclusivement sur de la race avec quelques articles sur du trails de temps en temps. Beaucoup de comparatifs de bikes et de matos, des sujets "inside" avec des reportages et des interviews de riders ainsi que leurs bike check, des leçons de pilotages (techniques) réalisées par des élites, de la mécaniques pour apprendre aux novices comment changer un pignon arrière ou pour l'entretien des bikes et surtout de la grosse news! La grosse particularité de BMX RACER magazine est qu'il possède une piste privée d'entrainements ! Il n'y a que si le monde du bmx soutient ce mag qu'il pourra vivre ! Soutenez le.
Fabien Rolland, www.bmxmag.net, juin 2012: Le mag avance à grand pas et se construit, se peaufine, se bonifie. Nous avons le souhait de vous offrir un superbe magazine car le monde de la race bmx le mérite amplement. Du moins on y met les moyens "physiques" et techniques. Certes, faire un mag à l'heure actuelle, c'est compliqué à cause du manque de budget général (crise oblige). Mais surtout, il faut bien vous l'avouer, nous souffrons d'un cruel manque de confiance dans le milieu car, légitimement on ne nous connaît pas trop et fatalement (presque logiquement) les gens et les leaders d'opinion sont souvent méfiants, peinent même parfois à collaborer, les potentiels annonceurs et certaines grosses marques "mainstream" attendent la sortie du premier mag (faut qu'on passe avec succès notre examen de passage en somme!) pour investir oui ou non dans une pub (alors que c'est au lancement qu'on a le plus besoin de rentrer des fonds). Donc, il faut une "putain" (ça vient du cœur) de foi pour avancer dans ce climat pas forcément des plus motivants. Si en plus on ajoute des légers problèmes internes (comme dans toutes les structures et le monde du travail), tout ça réuni fait, que lorsqu'on se pointe devant son Mac pour écrire ou monter un sujet, et bien il faut faire preuve d'abnégation, avancer toujours plus, un peu comme lorsqu'on a le vent de face dans la dernière ligne droite d'une race... Mais l'envie est toujours là, la passion du bmx nous dévore et nous pousse à aller de l'avant, car on sait que le monde du bmx "race" à besoin d'un magazine spécialisé qui parle de ce noble sport, promu au rang de sport Olympique depuis 4 ans et qui grandit de plus en plus (voir l'augmentation FFC des licenciés BMX en 2011). Donc, ne vous inquiétez pas, même si on a des hauts et des bas, on va la gagner cette race et le 11 juillet un mag gorgé de passion sortira en kiosque... Riders Ready… Watch the Light...
Avec dans ce nouveau mag et pour ce premier numéro entre-autre :
- Essais : Cadres Chase 20/24"
- Visites USA : USOC Chula Vista /Troy Lee Designs
- Races : St Etienne / Caen / Besançon / St Quentin / Orléans / Marseille
- Divers : J.O 2012 : ITW équipe de France / Les mondiaux en LIVE / Monter son cadre / 8 pages de news et pleins d’autres sujets sur la race…
Le tarif en kiosque sera de 5.50 €
Soldat Bobby, forum des 23, juillet 2012: Première impression plutôt bonne. Nous sommes en présence d'un magazine au format classique 21 X 29,7 qui ravira les lecteurs aux mains de taille normale. La prise en main est donc aisée. Composé de 98 pages + couvertures, nous atteignons le poids flatteur de 240 grammes. Le sommaire est particulièrement clair et nous donne tout de suite envie de dévorer le contenu du mag. Le papier est de bonne qualité et le passage d'une page à l'autre s'effectue sans aucune difficulté. Notez qu'il n'est nullement nécessaire de se mouiller l'index pour le feuilleter. Equipé comme il se doit pour un magazine de cette gamme de deux larges agrafes pour maintenir les feuillets, nous n'avons eu aucun souci de fiabilité de ce côté là lors du test. Imprimé en France à Ruitz, nous retrouvons là la qualité haut de gamme du savoir-faire français. Selon Monsieur Philippe Judge, grand habitué des mags américains, il s'agit d'un magazine de très bonne qualité . Mention spéciale pour le reportage sur le centre Olympique de Chula Vista. D'après Aymé Bécka, habitué des bicross mag de la grande époque 86-87, la force du magazine tient tout d'abord des superbes reports des courses, en particulier concernant les indoors de Caen et de Saint Etienne. Quant à Patrick Gétay, grand amateur d'infos techniques, lui, il ne tarit pas d'éloges à propos du dossier méca et de la partie Bike Check. Enfin, Axel Hutch, notre amateur de belles pièces, s'est enthousiasmé sur la qualité des essais réalisés sur les cadres Chase 20'' et 24" ainsi que sur les parties BMX matos et BMX shopping. Pour conclure, je rajouterai que les interviews sont fort intéressantes, que l'intervention de Claude Vuillemot sur la partie technique risque de devenir le rendez-vous indispensable des riders et que la partie news nous rappelle fortement la partie Tam-Tam de bicross mag et que le mag' n'est pas pollué par un matraquage publicitaire. BREF, une tuerie!!! Si j'avais un petit reproche à faire, ce serait l'absence de la double page "Cycles Jean-Claude" avec le prix de toutes les pièces pour pouvoir me faire comme il y a quelques années des listes de trucs à commander au père Noël qui n'arrivèrent jamais...
Axel Surrugue en couverture.
Axel Surrugue en couverture.
www.fatbmx.com, november 2012: The cover of the December 2012 / January 2013 issue of BMX Racer has made it in public through a Facebook post. It will be at the newsstands and bike shops on November 27th, so in a week from now. Issue three comes with a 16 page radical Christmas special and you can win 2 jerseys of Connor Fields. The content: 7 PRO XL bikes get tested, from HARO to GT to SE, Kuwahara, Redline Pro Line, Redline FLight and a complete bike from Intense. Also 13 frames get presented plus 6 more pages with goodies to buy. BMX Racer was also present at the Roc d'Azur, the French version of Interbike. the magazine also pays a visit to the Orange track in California to see what BMX is like on that track. Also there's a hommage to Kyle Bennett (RIP) and an interview with Tyler Whitfield. If that isn't enough, issue three has 2 big foldout posters for your wall. € 5,80 is what they're asking in return. In French? Oui Oui.
Kyle Bennett en couverture.
www.fatbmx.com, janvier 2013: When you look at it there are quite some BMX magazines out there. It probably isn't always the easiest task to get the advertising money in, but the enthusiasm of the people behind the magazines is big enough to make it work issue after issue. BMX is big in France, and a BMX race-only magazine has a place there. With Soul BMX and now ART also including a bit of racing over in France, the racing scene has a choice. BMX Racer mag number four shows Kyle Bennett (RIP) on the cover and has a bike test with HARO's black racing machine. The crew went to the Indoor in St. Etienne and reported from one of the most important French indoor races. The BMX Race crew rides a DK and they've built it up with all kinds of trick stuff. Pictures inside. For the 5 Euros that you'll have to pay for it, you also get to read about the USABMX Grand Nationals. Yvan Lapraz handled that report. A Venetta frame gets tested and you also have a chance to win a complete Kenny outfit. America has quite a few underground BMX brands and BMX Racer magazine highlights some of them in issue 4. Check it.
... en couverture.
C'est Axel Stach Stach en couverture Ludo Boinnard.
Fabien Rolland, www.facebook.com, octobre 2013: BMX Racer 7 est fait, mais malheureusement à de fortes chances de ne jamais voir le jour... Tant de travail, de chouettes photos et de reports qui vont partir aux oubliettes. Je suis très frustrés car j'avais tout donné, même si je savais que c'était le dernier... Désolé pour ceux qui je sais sont déçus de ne pas se voir, désolé pour les abos aussi, mais je n'y suis pour rien (ne venez pas vous plaindre svp sur ma page, ça ne servira à rien, si ce n'est m'énerver), n'y la boite finalement... Donc pour qu'il reste dans les mémoires et pour faire le deuil de BMX RACER, je vous passe mon dernier édito, brut de décoffrage, pas relu, mais authentique...
Fabien Rolland, édito BMX Racer 7, octobre 2013: RIP BMX RACER:
« THE END…
Comme pour toute chose, il y a un début et une fin… Nous voilà malheureusement au terme d’une belle histoire, d’un beau film, d’une splendide aventure…
Et oui, j’ai le regret de vous annoncer que BMX RACER, va s’arrêter après ce numéro 7, du moins dans la structure qui l'a vu naitre : VT MEDIAS. Ce groupe de presse, gérant 3 magazines, Freestyle Motocross, Minimoto Mag, et depuis 1 ans, BMX RACER, doit malheureusement cesser son activité… La faute à un manque de rentabilité, due à une conjoncture difficile pour la presse et le commerce en général. La soi-disant reprise ? Nous, on ne la pas connue, et nous n’avons pas eu le temps d’en profiter… Pourquoi ce gâchis, alors que de numéros en numéros, nous avons construit un magazine crédible, qui tient la route et qui s’est attiré les faveurs d’un grand nombre de lecteurs (moyenne de 5000 lecteurs/num) dont vous faites parti ? Oui c’est injuste, mais c’est aussi le résultat de choses logiques qui émanent d’une crise financière mondiale touchant (percutant même) de plein fouet la presse papier…
A ça il faut tenir compte des mentalités qui ont bien changé, avec l’avènement d’internet, des réseaux sociaux où les jeunes préfèrent souvent regarder une vidéo que de se plonger dans une lecture fastidieuse sur un support papier qu’ils ont en plus payé le prix d’un paquet de clope…
Mais ça n’explique pas tout, et notre échec, n’ayons pas peur des mots, est en partie dû à la mentalité dictée par le marché actuel qu’il y a dans le bmx… En effet, notre magazine a cruellement souffert d’un manque réel de considération de la part d’une frange de l’industrie du bmx. Pourtant, beaucoup de marques, de shops, nous ont largement fait confiance et je les en remercie, mais certaines entités et pas des moindres, ainsi que des gros shops « ayant pignon sur rue », n’ont pas voulu participer à notre aventure alors qu’on leur tendait les bras… Et sans annonceurs ou suffisamment de partenaires, un mag n’est pas viable, car les ventes en kiosque à l’heure actuelle, amortissent uniquement les coûts d’impression, mais pas les salaires et les charges sociales d’une petite entreprise. Donc personnellement, je ne cache pas ma déception de savoir qu’il y a certaines grandes marques de bmx, d’accessoires et des « grands shops » dont je ne citerais pas les noms (ils se reconnaissent en ce moment précis), qui n’ont pas joué le jeu:
-Car ils n’avaient pas de budget pub (400 euros une demi page de pub/numéro tous les 2 mois, c’est vrai que c’est énorme ( !) comme investissement publicitaire, surtout quand on vend pour certains, en plus des gammes bmx, des VTT haut de gamme à près de 10 000 €…). Et ne croyez pas ceux qui pensent que dans notre société où les marques se « tirent la bourre », on n’a pas besoin de faire de la pub ! Des marques comme Coca-Cola, Mc Do, Apple ou Nike, même si elles sont archi-connues, malgré la crise, n’ont jamais imaginé une seule seconde la possibilité de sacrifier leurs budgets pubs ! Rien n’est jamais acquis dans ce monde concurrentiel et c’est d’autant plus présent en BMX, un sport qui est influencé par les modes, les nouvelles tendances…
-Car ne voyaient pas l’intérêt de communiquer dans un magazine papier de race comme BMX RACER (se priver d’une visibilité de plus de 5000 lecteurs qui représentent le cœur de cible, c’est un drôle de choix)…
Sciemment ou inconsciemment (j’en doute), ils n’ont pas contribué à la viabilité du mag, et de ce fait, ils ont bridé l’expansion du seul magazine parlant de leur gagne pain et pouvant les aider à en gagner ! Un vrai paradoxe ! Surtout quand on parle de « la grande famille du bmx » (en sont’ ils des membres légitimes ou alors juste là pour faire du chiffre ?). Ils n’ont manifestement pas pris en compte le plus pour eux, pour le marché et pour la crédibilité de notre sport, d’avoir un magazine papier, représentatif et dédié 100% à la race… Il semble aussi que pour eux, internet soit la seule issue et un des uniques vecteurs pour promouvoir leur business… Le pire pour moi, serait d’admettre qu’ils aient raison, et là… à quoi bon aller détruire des forêts pour qu’on puisse imprimer des mags, alors que les gens ne pense plus que par « internet »… J’ose imaginer que je suis dans le vrai, et que le papier à encore un peu d’avenir. Que le fait aussi, de tourner les pages d’un mag ou d’un bouquin, c’est vraiment plus sensuel et excitant que de se « niquer » les yeux devant un écran d’ordi ou de smartphone… Je ne parle même pas des kids qui adorent placarder leur chambre de posters de BMX ! Imaginez la tête de papa/maman si c’est des I-Pad qu’il faudra dorénavant clouer aux murs… Heureusement, je sais qu’on est encore un bon paquet à croire encore aux bonnes vertus du support papier.
Donc l’inévitable disparition de notre « canard » est bien dommage, car malgré tous nos efforts et la belle mobilisation autour du magazine ou notre page facebook (merci pour votre support à tous pendant une année), BMX RACER est voué à une mort certaine, comme ce fût le cas pour ces prédécesseurs spécialisés eux aussi dans la race (Bicross Mag, Bmx’Air, Bmx’Up, etc..)… Dommage aussi que certains pilotes Elites n’aient pas vraiment cru en ce mag et à la belle visibilité que ça pouvait leur apporter, alors que d’autres ont largement contribué à son succès. Merci à eux ! C’est une belle preuve de professionnalisme et de maturité. Ils ont compris l’intérêt d’un mag de race pour eux, leur image (notamment auprès des sponsors qui apprécient toujours une belle tof ou un article papier), la possibilité se faire un book , et l’impact du mag auprès de leurs fans! Heureusement, le lectorat (vous !) malgré tout, a toujours répondu présent et nous avons senti que ce mag était devenu un pilier incontournable du monde du bmx en France, même si ce pilier est voué à la destruction…
Loin de ruminer mon amertume, même si dans l’histoire, tout mon investissement personnel, mes nombreuses semaines/mois, mes nuits à plancher sur… « Comment faire un mag qui « déchire » sans trop de moyens ? ». Bref, j’ai personnellement beaucoup donné pour ce mag, que j’ai en grande partie imaginé en partant d’une feuille blanche il y a plus de 3 ans, ainsi que pour la page Facebook (9200 likers) que j’ai animé avec passion et beaucoup d’investissement (trop me dis ma femme…). Mais malgré tout, ce fût pour moi une magnifique aventure particulièrement gratifiante et enrichissante où j’ai rencontré des gens fabuleux, des bénévoles (un mot qui est voué à disparaître dans le monde où on vit) de clubs dévoués et des passionnés comme on en trouve plus… J’éprouve aussi un profond respect et de la gratitude pour l’équipe qui m’a entouré et qui s’est totalement investie en se battant jusqu’au bout (Géraldine, Nathalie, Cathy, Vincent, mes fidèles collègues de travail…) puis je veux grandement remercier tous mes collaborateurs, Laurent, Ridha, Thierry, Axel, Cyril, Claude, Chris, Julian, Simon, Spencer, Fred, Quentin, tous les intervenants extérieurs, et photographes/journalistes amateurs qui nous ont envoyé des photos ou des textes, la liste est longue, j’en oublie très certainement, désolé… 1000 x 1000 x 1000 MERCIS à tous et à toutes !
Mais au final, c’est résigné que je conclue cet édito… Comme mes collègues de travail, je vais gonfler les chiffres du chômage (je serais libre d’ici peu et ouvert à toutes propositions sérieuses, qu’on se le dise !), mais je reste convaincu qu’un magazine papier de race est indispensable à notre passion. Donc si dans quelques temps, vous n’entendez plus parler de moi par le biais d’un mag, sur le net ou autre, on se croisera très certainement sur une race ou une session, car la bmx coule dans mes veines, et ce n’est pas prêt de s’arrêter…
Je vous dis à bientôt et souhaite que vous savouriez comme il se doit, ce tout dernier mag, très riche en belles histoires humaines, complet à tous les niveaux, et surtout, loin d’être bâclé, malgré la conjoncture plus que difficile pour l’équipe…
BISES à tous et à toutes. Ridez bien ! Mettez et attachez le casque!
Vincent Ranchoux, www.facbook.com, octobre 2013: 19,7 la TVA sur le Digital…je ne crois pas qu'ils pourront se permettre ce luxe…c ça le pire… ça ne vaut pas "rien" le numérique, bien au contraire, par contre ça rapporte que dalle…Il est là le paradoxe que traverse la presse aujourd'hui !!!! Et pour des mags comme celui là et beaucoup d'autres c une catastrophe… Mais sincèrement je ne veux pas jouer au vieux connards de l'époque Bicross Mag, mais le vrai problème il est interne, plus rien depuis l'AFB ne "Fédère" réellement le BMX, résultat chacun essaye de se démerder plus ou moins dans son coin… le Bicross et maintenant BMX, est en perpétuelle résistance et personne ne comprend l'importance d'un média comme un magazine spécialisé et dédié à la discipline…Personnellement après Bicross Mag je n'ai plus jamais ressentie cet élan et cette envie d'avancer, nous voulions juste nous battre pour continuer à faire évoluer le Bicross en le soutenant, le représentant aux yeux de la planète, faire notre boulot de journaliste…Tracks à était ressenti avec méfiance et pour tous les successeurs ce fut la même chose…C le monde du BMX qui ne veut pas de ça et qui se sclérose tout seul…Il n'est pas normal que dans un pays de Gaulois qui passe son temps à gueuler que personne ne parle d'eux que l'Equipe c un torche cul pour footeux, il n'est pas normal que tous les clubs de France ne s'abonnent pas directement au seul mag national, quand aux pilotes la nouvelle génération est 2.0, ils veulent de la vidéo et leur "Bicross Mag" à eux il est sur la toile, par contre ça ne les empêchent pas de gueuler qu'il n'y a pas de Mag en France, sauf que quand il y en a un ils ne l'achètent pas… Le jour où le BMX serra solidaire et que tous iront dans le même sens, le jour où les jalousies à deux ronds dans les clubs se calmeront, là il y aura la place pour un magazine…les surfeurs, les skateurs, les snowboardeurs etc…Même les FReestyleurs BMX s'organisent mieux pour exister, que le monde de la Race…Et j'irais même jusqu'à dire et n'en déplaise à beaucoup ou certains, mais les JO c'était la plus belle connerie de l'histoire de ce magnifique sport et ça fout encore plus la merde…bref
Thierry Minozzi, www.facebook.com, octobre 2013: Si j'étais une marque de BMX ou d'accessoires ou un grand shop de race, je pleurerais aussi la perte du mag et je me boufferais une couille de ne pas avoir pris une page de pub sur le seul support qui valait le coup. Le plus grand shop, fait péter la semi mais casse le mag depuis le démarrage, trop coincé dans son idée qu'il est le maître du monde, les autres marques, genre GT vendent des vélos à 10000 euros mais ne sont pas capable d'en investir 300 dans un mag, quand à une autre marque, elle fait rouler un des meilleurs pilotes du monde, s'achète 1000 plaques numéros pour un évènement mais n'est pas capable de soutenir le mag qui met en avant ses produits (sans compter que le maître de la marque est une légende et que si les gens se souviennent de lui c'est aussi grâce au mags de l'époque). Bref, je suis très déçu pour Olivier Clerici qui a super soutenu le mag, qui avait tout compris, et qui finalement ne pourra plus en profiter. Dernier point, de toute façon la France du BMX n'est pas professionnel, pour preuves, s'enfermer dans des tentes et faire du home trainer, coupant ainsi tout contact avec les jeunes et le public, ou quand une des meilleurs pilotes français roule pour une marque de lunette et qu'il ne les portes pas, c'est l'ensemble du monde du bmx qui prend, c'est triste. Moi, je dis bravo encore une fois à Fabien d'y avoir cru, avec vraiment très très peu de moyen, et je dis aux autres d'aller chercher l'inspiration dans les racines de ce sport. Bicycle Motocross, donc sans pédale auto qui enlève toute notion de style à part quelques rares exceptions qui sortent du lot (stache ou Damien G) les autres sont des copier/coller, sans pédales auto donc et sans tous les mêmes maillots de clubs moches comme tout et qui enlève de la personnalité. Des gens comme Xavier, Claude ou même mon frère avaient chacun une image propre, une personnalité différente, qui permettait à chacun de faire son choix. Aujourd'hui quand je vais ur une course, ça va très vite, très très vite, c'est impressionnant, respect à tous les pilotes, j'admire beaucoup mais après, pour vous différencier, ça devient difficile. Après je suis peut être devenu moi aussi vieux et con, va savoir. Comme dirais Fabien, j'ai le spirit du ride, comme bien d'autre et ce spirit c'est pas celui de la version FFC actuelle.
FFC.
Fabien Rolland, www.facebook.com, octobre 2013: FFC... Pas de mauvais rapports, ni même de bons... En fait pas vraiment de contacts avec cette fédé. Ils n'ont jamais vraiment aidé le mag, pourtant au début du mag à St ETienne j'avais senti un petit intérêt. Je pensais qu'on pouvait faire des choses, dans la logique, mais je me suis rendu compte que la FFC ne voulait pas s'investir. J'ai au début demandé la liste des clubs par email, on m'a juste envoyé le lien du site avec la liste des clubs archi fausse, qu'il a fallu au fil des numéros modifier avec les retours et engueulades des présidents pas content de ne pas se voir ou d'avoir des coordonnées erronés, car non actualisées par la liste du site FFC... SInon, je suis déçu de ne pas avoir eu une meilleure écoute de la part de la fédé. Par exemple pour les J.O de Londres, personne ne nous a proposé des photos ou autre, je me suis démerdé avec Spencer Moret qui était dans les tribunes, pour péchos des photos, sinon, dans le "as" le report sur les JO. J'avais les boules, car évidemment, impossible d'avoir d'accred et la FFC ne m'a pas proposé quoi que ce soit pour couvrir cet évent. Dernier exemple, lors des mondiaux en Nouvelles Zélandes, personne ne nous a proposé des photos ou autre report, en sachant très bien qu'on avait pas les moyens d'y aller. Je ne parle même pas d'une invit pour un reportage là bas, comme ça ce fait avec d'autres fédés. Histoire d'avoir un bon publi report dans le seul mag dédié à la discipline... .Non, rien, même pas l'idée de nous contacter pour qu'on puisse faire un report avec leurs photos ou autre... Donc, FFC/BMX RACER. Deux mondes à part.