| Evènement: troisième manche et finale du championnat de France FFC 1996 Lieu: Achères Date: 26 et 27 octobre 1996 Jimmy Petitet, Gervais Rousseau, Lionel Cardoso, BMXicos #2 janvier 1997: Malgré cette dernière chance offerte à la commission freestyle FFC, la compète d'Achères restera parmi les plus beaux échecs de celle-ci et, on l'espère signera sa mort. Enfin bon, on y était le samedi et on en avait déjà gros sur la patate. Malgré la présence de nombreux pilotes, dont quelques allemands (qui ne sont pas restés le dimanche), les gars de Toulouse, Marseille, Colmar, Metz, Agens, Caen, Reims, d'un DJ (big up à Cut Cuillère), du half pipe X-tour et d'une assez grande salle, on a encore une fois pu constater l'incompétence des "officiels du freestyle". Pour arranger le tout, on a eu le droit à une belle moquette imitation simili angora pour le sol, une fun box qui s'est montée à 20h00 et cassée à 20h05 le jour même et la présence de gros bras moustachus qui faisaient office de gestapo et surveillaient l'entrée de la prison dont le prix de la simple visite était fixé à 40ff. Et après, on vient dire que c'est pour le bien des freestylers. Et oui messieurs, vous vous êtes décarcassés pour nous. Bravo mais il est difficile de satisfaire des personnes dont on ne connait pas les attentes ni les besoins, et que l'on ne cherche pas non plus à connaître. Encore une fois, tant d'efforts et d'argent dépensés en vain. Quel gaspillage... Heureusement, la presence certains freestylers ont relevé le niveau. Au sol, on a pu remarquer les cascades de Klaus Dyba (venu avec le Freedom crew) avec locos su la pédale into backward decade, whiplash to barwhip to side squeak. Notre Alexis Desolneux national nous rentrait multiples bar whip switzerland squeaker sur la pédale, multiples Karl Kruzer bar spins et switch feet half packer to hitchiker (I?). Alexandre Jumelin nous faisait ses enchaînements habituels de 3 heures sur la roue avant et Carlos Leal avec son fameux circle K sur la pédale shove it et gerator sur la pédale shove it. Certains nouveaux se sont également fait remarquer comme Laurent Loustalot de Toulouse (hitchiker whips) et Stéphane Libersac (Caboose to Junkyard to pervert). A la rampe, le niveau Français progresse légèrement... de par le bas! Heureusement que des petits jeunes se lancent car il faut bien le reconnaitre, si on compare nos riders avec ceux du reste du reste du monde, "bonjour l'angoisse". Dans les groupes espoirs A et B et experts B, on a pu voir des No Hands, des liptricks corrects et plus encore. On a surtout vu les runs de Bibi (Romuald Noirot) de Troyes avec des doubles bus drivers, one to one bus driver presque rentré, ainsi qu'une tentative de backflip 180. Pour les "patrons" de la rampe, on a vu Shogun se retourner le genou, Gérard Garcia faire Cherry Picker DropIn (à la Wilkerson en 1988), Thomas Caillard et Romaric Fath faire ex-aequo 1er avec des bus drivers, toothpick grind et des sorties à 2,50 mètres. Heureusement, les Français assurent un peu mieux en dirt. Dès le groupe B, la poudre parle avec des busdrivers, des variations en 360 et des tentatives de backflip. Le groupe A a carrément explosé Cyril Dangeul alias "Black Jack" a dressé avec des tailwhip to pedal super hauts, backflip, 360 X-up, des supermans seat-grab plus stretch tu meurs. Julien "Juh" Poupin nous a fait des Figures dignes d'une Props: nothing, X-up to busdriver, truckdriver, suicide. Olivier Renard a fait une pure sortie sur la box, à près de 5 metres dommage qu'il soit retombé sur le dos. A part ça, c'est sûrement celui qui allait le plus haut avec notamment backflip à 3 mètres mais la figure de la soirée a été le backflip tailwhip presque rentré de David Lombard! Pour résumer ce week-end, on a pu voir que le Freestyle en France n'est pas mort puisqu'il y avait beaucoup de pilotes motivés qui en veulent. Le problème étant le contest en lui-même qui était un véritable échec. En espérant que les riders Français auront compris et qu'ils vont commencer à organiser des trucs eux-même sans jamais attendre après d'autres personnes, qui connaissent rien de surcroît. |